Olympique, ce retour de flamme !
Les reportages sur le parcours de la flamme nous ont permis de vivre une épopée dans laquelle, une fois de plus après l'épisode Khadafi, l'épisode Tchad, l'épisode "Falcon pour la Colombie" (et j'en oublie sûrement), le ridicule le disputait à l'absurde.
Mais ce qu'on retiendra certainement le plus, c'est l'affrontement entre deux manières opposées de considérer la liberté d'expression.
D'un côté une foule de quidams venus de tous horizons pour agiter des petits drapeaux et essayer d'éteindre une flamme ...
De l'autre, un escadron de fourgons de police, une escorte de motards, une bande de robocops allumés en rollers commandés par des policiers d'élite chinois anti-émeutes de retour d'un stage de formation au Tibet qui n'inspiraient pas la franche rigolade, et des pandores "De Funesques" frisant l'hystérie dans leur fébrilité à confisquer des petits drapeaux et des banderoles sans hésiter à recourir aux coups de latte, y compris contre des journalistes. Tout ça pour encadrer un rigolo portant, pour manifester sa désapprobation de ce qu'il n'aurait jamais dû accepter de faire, un badge "Pour un monde meilleur" illisible à plus d'un mètre.
Une fois de plus, ce gouvernement a donc trouvé le moyen de se ridiculiser aux yeux du monde entier, et de ridiculiser tout le pays au passage, en bastonnant des miltants pacifistes non-violents sous la houlette de policiers chinois qui protégeaient une flamme qui a été éteinte plusieurs fois, ce qui a ôté toute valeur symbolique à ce parcours.
On ne sait pas ce qu'ils nous réservent pour la prochaine fois, mais le pire est déjà dépassé ...