Une solution simple aux problèmes complexes : la coopération.
Vous n'arrivez pas à vous loger ? Pourquoi ne pas construire à plusieurs ?
http://www.rue89.com/passage-a-lacte/logement-et-si-on-faisait-revivre-les-cooperatives-d-habitat
Votre banquier ne veut pas vous prêter d'argent ? Utilisez le prêt entre particuliers :
http://www.rue89.com/2008/09/06/prets-quand-les-bons-amis-font-les-bons-comptes
A Bordeaux, des automobilistes ont installé un garage associatif pour diminiuer les frais d'entretien de leurs véhicules : http://www.turbo.fr/emission-turbo/
Partout en France, des producteurs de fruits et légumes, de produits laitiers et des éleveurs se regroupent pour créer des points de vente directe sans passer par les centrales d'achat et la grande distribution. Il y a déjà 1000 AMAP sur tout le territoire.
La prétendue crise économique - causée par la spéculation outrancière des capitalistes néo-libéraux, entretenue par des actionnaires qui ne laissent plus que 33% des gains des entreprises aux salariés et empochent le reste - a au moins un mérite. C'est qu'elle fait réfléchir à des solutions auxquelles on avait la flemme de penser jusqu'à maintenant.
Pour nous loger, nous sommes habitués à donner notre argent à des promoteurs qui se gavent sur notre dos ou à payer des loyers exhorbitants à des propriétaires qui profitent de la pénurie de logements pour s'enrichir.
Pour faire des achats à crédit, nous nous croyons dépendants des banquiers qui, selon leur bon vouloir, ne prêtent qu'à ceux qui ne présentent aucun risque, et se font, eux aussi, de l'argent sur notre dos.
Nous avons pris l'habitude d'aller bêtement au super-marché pour acheter notre alimentation alors qu'on trouve maintenant des produits moins chers sur les marchés et dans les magasins de producteurs qui permettent à ces producteurs de mieux gagner leur vie.
Les exemples précédents montrent qu'il existe d'autres solutions qui n'ont pour toute exigence que la volonté de coopération entre citoyens responsables. On se demande ce qui nous empêche d'y avoir recours et pourquoi nous préférons vivoter en donnant notre argent aux rapaces qui, non seulement en vivent, mais s'enrichissent sur notre dos.
Qui sait, si nous osons nous passer de leurs services pour faire nous-mêmes ce que nous pouvons faire nous -mêmes, il nous viendra peut-être un jour l'idée de financer nous-mêmes notre outil de travail au lieu d'être salarié et de faire cadeau du fruit de notre travail à des exploiteurs ?